Zidane – Materazzi : coup de boule un jour, coup de boule toujours !

Plus de 3 ans et demi après son tristement célèbre « coup de boule » au joueur italien Marco Materazzi, Zidane n’a toujours pas digéré les insultes proférées par son adversaire lors de la finale de la coupe du Monde de football 2006 qui opposait la France à l’Italie. Le chouchou des Français, qui n’ont pas tenu rigueur au « plus grand joueur de tous les temps », a déclaré qu’il préfèrerait « mourir » que de demander pardon au vil Materazzi! Il y a de l’électricité dans l’air…

Nous sommes en juillet 2006. Huit ans après la victoire sur le Brésil, l’équipe de France est à nouveau en finale de la coupe du monde de football. Elle est opposée cette fois-ci à l’Italie de Buffon. Alors que les deux équipes sont à égalité dans les prolongations, une altercation survient entre Zidane et Materazzi et d’un coup, le génie du ballon rond fonce sur son adversaire et lui assène un formidable coup de boule dans la poitrine. Expulsé, le joueur terminera sa carrière sur ce geste, et verra la France échouer aux tirs aux buts et perdre la finale. Las! La France reste stupéfaite devant ce geste, qu’elle ne comprendra que plus tard. Zidane expliquera après le match, devant l’ampleur que prend l’événement, à la hauteur du mythe qu’incarne le joueur, que Materazzi a lourdement insulté sa mère et sa soeur. Et ça, il ne le cautionne pas.

Dans une interview au quotidien El Pais, il est revenu sur cette image frappante qui n’a tout de même pas réussi à ternir son image d’idole : « Sur un terrain, il se passe beaucoup de choses. Ça m’est arrivé très souvent. Mais là, je n’ai pas pu me contenir. Parce qu’en plus… Ce n’est pas une excuse. Mais ma mère était malade. Elle était à l’hôpital. Les gens ne le savaient pas. Mais c’était un mauvais moment. Plus d’une fois, ils ont insulté ma mère et je n’ai rien dit. Mais là… » Rancune quand tu nous tiens… Notre Zizou national ne semble donc pas prêt à tourner la page et à s’excuser auprès du joueur italien qu’il exècre. Il a ainsi ajouté : « Après le match, je suis entré dans le vestiaire et je leur ai dit : « Pardonnez-moi. Cela ne change rien mais je vous demande pardon ». Mais à lui je ne peux pas. Jamais, jamais… Ce serait me déshonorer… Je préfère mourir. Si ça avait été Kaka, un type normal, un type sympa, bien sûr que j’aurais demandé pardon. Mais à ce type-là… »

Que Materazzi se le tienne pour dit ! Nous, Zizou, on lui pardonne…