Le nouveau visage de la prostitution étudiante
Depuis quelques semaines, le site particulier de rencontres américain seekingarrangement.com frappe fort pour faire connaître son modèle en France. Mais concept fait scandale car le principe n’en a pas vraiment: le site sert à trouver un « bienfaiteur » riche qui vous entretiendra contre des services. Ce genre d’échange permet notamment de financer ses études et d’éviter d’avoir recours aux emprunts bancaires.
Mais que cache réelement ce site de rencontre un peu trop « cash »? Une simple variante décomplexée des relations amoureuses intéressées ou véritable perspective d’une nouvelle forme de prostitution étudiante? Les hommes enregistrés sur le serveur, les « sugar daddies », sont en grande majorité des quadragénaires ou des quinquagénaires fortunés à la recherche de « sugar babies » des jeunes filles séduisantes et pour la plupart étudiantes. Inscrites pour l’argent, elles se font entretenir en échange de compagnie…et souvent d’avantage.
Le site américain répertorie plus de 2,7 millions d’utilisateurs dans le monde. Un phénomène en pleine expansion qui coûte quand même aux abonnés 50 dollars par mois. Les « sugar daddies » créent leur profil : âge, nationalité, profession, photos… Mais aussi évidement leur niveau de revenus. Les jeunes femmes quand à elles, renseignent sur leurs mensurations, leur niveau d’études, leurs loisirs et intérêts mais aussi le montant de leurs besoins financiers au mois. Et les demandes sont très vastes d’un versement mensuel de 1 000 dollars jusqu’à monter à 10 000 dollars dans certains cas !
Le site compterait plus d’un millions d’étudiantes parmi ses utilisateurs inscrits. Parmi elles, 7 000 françaises s’adonneraient à cet « échange de bons procédés » pas très moral. Et ce alors que le concept du site n’est pas encore connu dans l’hexagone et que la version française vient à peine d’être mise en ligne. Les chiffres sont cependant impossible à vérifier sans étude quantitative.
« En 2050 le Français sera t-il la langue la plus parlée du Monde ?Le Royaume-Uni n’aurait pas dû tripler les frais universitaires »