Remaniement : le nouveau gouvernement divise
Les pronostics, quand au nom du nouveau premier ministre, allaient de bon train hier, affichant de façon quasi unanime la nomination de Manuel Valls. Et alors que le président de la République, François Hollande a annoncé un gouvernement plus resserré, les hypothèses de départ et d’entrée dans le nouveau gouvernement de l’ex ministre de l’intérieur se bousculent.
Dans le sens des départs
Pour commencer, les deux ministres écologistes, Cécile Duflot (logement) et Pascal Canfin (développement) se sont d’ores et déjà désolidarisés du nouveau gouvernement de Manuel Valls et de ses idées qui « ne constituent pas la réponse adéquate aux problèmes des Français » selon eux. « Avec franchise et lucidité, nous en tirons donc toutes les conséquences et n’entendons pas participer à ce nouveau gouvernement, que nous assurons de notre vigilance la plus haute mais aussi de notre solidarité, chaque fois que le cap choisi sera le bon » expliquent-ils dans un communiqué. Les deux membres de l’ex gouvernement de Jean-Marc Ayrault indiquent que « Ce n’est pas une question de personne, mais bien d’orientation politique. Nous croyons, pour notre part, qu’un élément est décisif pour répondre à la crise civique et morale : la cohérence des discours et des actes ». Cécile Duflot, ex patronne d’EELV avait déjà signalé, et ce avant même la nomination de Manuel Valls, que si ce dernier était amené à remplacer Jean-Marc Ayrault elle quitterait le gouvernement pour cause de divergence politique.
Pierre Moscovici, actuel ministre de l’Économie et des Finances et cible des critiques concernant le mauvais fonctionnement de Bercy, Vincent Peillon, ministre de l’éducation qui avait annoncé puis démentit le gel de l’avancement des fonctionnaires ainsi que Yamina Benguigui, ministre de la francophonie, actuellement accusée de mensonge concernant sa déclaration de patrimoine, pourraient eux aussi être écartés du nouveau gouvernement en place.
Et concernant les potentielles arrivées ?
Les hypothèses concernant les entrées dans ce gouvernement remanié et orchestré par Manuel Valls sont encore une fois extrêmement nombreuses. Selon le Parisien, le retour politique de Ségolène Royal pourrait se traduire par l’occupation d’un poste à la tête d’un grand ministère, comme celui de l’écologie ou encore d’un pôle concernant l’éducation et la culture. L’ex compagne du président pourrait donc revenir au premier plan de la politique française.
En remplacement de Manuel Valls à la fonction de ministre de l’intérieur, le nom le plus souvent évoqué est celui du maire du Parti Socialiste de Dijon, François Rebsamen. Il avait déjà été pressenti pour le poste il y a deux ans. Le nom du député du Finistère, Jean-Jacques Urvoas tourne aussi actuellement comme possible remplaçant de Christine Taubira entant que ministre de la Justice.
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