Enlèvement de 223 lycéennes : 215.000€ pour des infos !
Le groupe terroriste nigérian Boko Haram s’est attiré les foudres du monde entier. Après avoir enlevé 223 lycéennes qu’il menace de vendre comme esclaves, 11 autres adolescentes auraient subi le même sort. La communauté internationale réagit, tandis que la police nigériane offre 215.000 euros pour des informations permettant de les retrouver.
« La police nigériane annonce une récompense en espèces de 50 millions de nairas (215.000€) à quiconque livrant des informations crédibles permettent de localiser et de secourir les lycéennes enlevées du lycée public pour filles de Chibok, dans l’Etat de Borno », le 14 avril dernier.
Le monde est prêt à intervenir
Plusieurs pays ont dit vouloir prêter mains fortes aux autorités nigérianes, le président américain Barack Obama a déclaré mardi soir qu’une équipe d’experts américains, composée de militaires et policiers, avait déjà été envoyée sur place. En France, le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a « rappelé que la France fera tout pour aider le Nigeria à pourchasser ce groupe et à retrouver les otages qui ont été enlevés ». Goodluck Jonathan, le président du Nigéria, a aussi sollicité l’aide de la plupart des pays voisins, mais aussi du Royaume-Uni ou encore de la Chine.
Par ailleurs, l’ONU a officiellement condamné ces enlèvements en parlant de « crime contre l’humanité », si ces jeunes filles étaient vendues. Enfin, Al-Azhar, siège de l’université islamique du même nom, a souligné que cet acte était « totalement contraire aux enseignements de l’islam et à se principes de tolérance ». La plus haute autorité religieuse de l’islam sunnite a appelé à la « libération immédiate » des lycéennes.
Des milliers de personnes émues
Les réseaux sociaux servent parfois de véritable comité de soutien. C’est encore le cas cette fois-ci. Sur Twitter, un hastag, déjà utilisé des millions de fois, est lancé pour que le recherches continuent : #BringBackOurGirls. Les célébrités sont également de la partie, de Whoopy Goldberg à Hillary Clinton, tous soutiennent les autorités. Entre autres, Angelina Joli également ambassadrice de bonne volonté du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a expliqué que cet enlèvement se révélait d’une « cruauté inimaginable ». Une pétition sur Change.org a également été lancée.
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