TURQUIE : LE VICE-PREMIER MINISTRE CONSEILLE AUX FEMMES DE NE PAS RIRE FORT !
Le vice premier ministre, Bülent Arinç, prie les femmes de ne pas « rire en public ». Le responsable du parti islamiste de la Justice et du développement au pouvoir fait partie du gouvernement de Tayyip Erdogan qui devrait être prochainement élu président.
Bülent Arinç est abonné aux phrases mysogines ! Après s’être plaint de l’usage des téléphones par les femmes, le vice premier ministre turc a déclaré lundi dernier : « Une femme doit conserver une droiture morale, elle ne doit pas rire fort en public ».
SUR INTERNET, LES FEMMES SONT MORTES DE RIRE
Jugés sexistes et misogynes, les propos d’Arinç ont crée une avalanche de réactions sur Twitter. Pour montrer leur mécontentement, des femmes Turques ont affiché des photos d’elles en train d’exploser de rires avec en légende le hashtag kahkaha qui signifie rire en turc.
Anneanne anne torun üç kuşak örgüt kurarak şuursuzca #kahkaha atıyrlar @bulent_arinc @YrGngelopoulos @enveraysever2 pic.twitter.com/RYhOmSB041
— Duygu Halis (@DuyguDh) 29 Juillet 2014
Kadınlara gülmeyi HARAM kılan « dini ahlak » anlayışınıza kahkaha atıyoruz! Kahkaha atan tüm kadınlara HELAL olsun! pic.twitter.com/6CtT4jCXlI
— FEMEN Turkey (@FEMEN_Turkey) 31 Juillet 2014
#direnkahkaha :DdDdDdfDdDdDdDdd pic.twitter.com/OSp7hOHlYq
— Berfin yuriç (@Yuricberfin) 29 Juillet 2014
Didem from FEMEN Turkey protests Turkish Deputy PM who said women shouldn't laugh in public.
WE LAUGH AT YOU, DUDE! pic.twitter.com/u3BUzkwhc9
— FEMEN Turkey (@FEMEN_Turkey) 30 Juillet 2014
Mêmes les hommes se sont joints à cette cause comme l’animateur de télé Fait Portakal. « Si les femmes n’ont pas le droit de rire, les hommes n’ont pas le droit de pleurer lorsqu’ils sont en public. »
Kadin kahkaha atmayacaksa erkekler de topluluk icinde ağlamasin. Üstüne kimler alınırsa artik… Şaka olsun Allah’ım bunlar..
— fatih portakal (@fatihportakal) 28 Juillet 2014
« JEAN JAURES : POURQUOI LES POLITIQUES SE LE DISPUTENT ?PERQUISITION AU 36, QUAI DES ORFEVRES : PEUT-ON FAIRE CONFIANCE A LA POLICE ? »