Stéréotypes : les jeunes stigmatisés par les médias ?

Les jeunes sont la cible la plus prisée par les médias et la publicité. Pour les marques, pour parler « aux jeunes », il faut « parler jeune».  Ce qui amène systématiquement à des spots publicitaires ou des reportages remplis de mensonges et de clichés.

Samedi 18 octobre, dans le cadre de la huitième édition des Assises du journalisme de Metz, douze jeunes ont récompensé des médias pour leurs regards honnêtes sur la jeunesse. Dans la catégorie radio,  la journaliste de France Culture Farida Taher a remporté le prix pour son reportage « Il était une première fois ». Pour la presse écrite et la presse web, deux journalistes du Monde se sont vus récompenser. Pour le prix TV, aucun reportage n’a su charmer le jeune jury.

Les deux adjectifs qui reviennent le plus souvent pour décrire cette jeunesse : fainéante et hypersexuée. Comment oublier le dossier de l’Express sur les jeunes et le sexe ? Un titre racoleur en une : « Sexe : ce que vous cachent les jeunes ». Un dossier rempli d’idées préconçues et de stéréotypes.

En Septembre, la sécurité sociale étudiante SMERAP avait reçu les foudres de nombreux étudiants à cause de ces spots publicitaires abusant des clichés sur les jeunes. On y retrouvait le cliché : de la blonde, la parisienne, le tombeur, la vénère…

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Le ministère des droits des femmes considère que ce spot « véhicule des stéréotypes dénigrants » « proposant aux jeunes de rentrer dans des catégories figées et rétrogrades d’hommes sujets de femmes objets ».