Fessée or not fessée ?
Une ONG britannique Association pour la protection des enfants (Approach) a saisi le Conseil de l’Europe. En cause, la loi française n’interdit ni la gifle ni la fessée, violant ainsi l’article 17 de la Charte européenne des droits sociaux qui vise à « protéger les enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l’exploitation », que la France a pourtant signée. Le Conseil de l’Europe rendra sa décision mercredi 4 mars.
Cette sanction, surtout symbolique, lance un appel à la France pour qu’elle modifie sa législation afin d’interdire clairement les châtiments corporels. L’affaire pourrait atterrir à la Cour européenne des droits de l’homme.
Le débat est donc relancé… Selon certaines associations, les châtiments corporels sont inutiles et transmettent des sentiments de violence aux enfants. La parole et la pédagogie doivent suffire pour éduquer les enfants.
Pourtant, la plupart des Français apparait hostile à une telle interdiction, ayant reçu une fessée et en ayant donné.
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