Vanuatu : tout à reconstruire après le passage du monstre

Vendredi 13 mars, le cyclone Pam (catégorie 5) a déferlé sur Vanuatu avec des vents allant  jusqu’à 320 km/h et des vagues de 8 mètres. Le bilan humain est encore incertain : la présidence a annoncé 6 morts dans la capitale, l’ONU a avancé le chiffre de 44 morts sans confirmer. Les dégâts matériels sont considérables : toits arrachés, routes coupées… L’hôpital de la capitale a été endommagé. A Port-Vila, la capitale, plus de trois-quarts des habitations ont été détruites. Tout est à reconstruire.

Aux côtés des problèmes d’eau et d’électricité, c’est surtout la communication qui pose problème. L’archipel du Pacifique-Sud compte 83 îles et 260 000 habitants. Certaines îles ne sont pas joignables.

Face à ce drame, le Président Baldwin Lonsdale a demandé l’aide internationale à la tribune de la conférence des Nations unies sur la prévention des catastrophes naturelles qui réunissait 190 pays.

La France a envoyé un avion militaire avec du matériel de secours : groupe électrogène, nourriture, transmetteur, véhicule… Elle s’organise conjointement avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande dans le cadre des accords Franz (France-Australie-Nouvelle-Zélande). Ils prévoient une coordination des secours de ces différents pays en cas de désastre dans la région.

Le Royaume-Uni versera 2 millions de livres (2,8 millions d’euros), l’UE 1 million d’euros, la Nouvelle-Zélande 730 000 dollars (695 000 euros) et l’Australie 5 millions de dollars australiens (3,6 millions d’euros). Le FMI a indiqué qu’il était disposé à aider l’archipel. L’Unicef, Médecins du monde, la Croix-Rouge française et le Secours populaire français ont appelé à la générosité.

L’état d’urgence a été décrété le 15 mars alors que les aides humanitaires commençaient à arriver sur les lieux.

Les habitants des îles Tuvalu, des îles Kiribati ou des îles Salomon n’ont pas non plus été épargnés.


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