Royaume Uni : que la campagne commence !
Avec la dissolution de la chambre des communes, les conservateurs, Lib’ Dem, Parti travailliste, UKIP, SNP &co entrent en campagne. Les élections législatives sont prévues le jeudi 7 mai.
Le discours du Premier ministre est clair. D’après David Cameron, les électeurs britanniques auront le choix entre « une économie qui progresse, crée des emplois, de l’argent […] [et] le chaos économique de la Grande Bretagne d’Ed Miliband […] [où] la dette se creusera et des emplois seront perdus. »
Après 5 ans au pouvoir de la coalition conservateurs-Lib Dem, aucun parti ne se détache. D’après les sondages, les travaillistes et les conservateurs sont très proches avec environ un tiers des voix chacun. Le dernier sondage YouGov/Sunday Times donne 36% d’intention de vote en faveur du Labour contre 32% aux Tories.
D’un côté, Ed Miliband ne déclenche pas un grand enthousiasme même si le Labour séduit un peu. De l’autre, le parti conservateur est critiqué, notamment sur les coupes budgétaires, mais l’actuel Premier ministre, David Cameron bénéficie d’une relative popularité.
Les autres partis gagnent du terrain, notamment le UKIP (parti eurosceptique United Kingdom Independance Party) et le SNP (Scottish National Party).
Le UKIP récolte entre 12 et 15% des intentions de vote, se basant sur une stratégie simple : anti-Europe et anti-immigration. Cependant, le système électoral anglais (First past the post, FPTP) favorise les grands partis : le député est élu à la majorité relative dès le premier tour.
Le SNP (Scottish National Party) fait des bons scores en Écosse. Malgré l’échec au référendum sur l’indépendance en Écosse, les sondages estiment à 43% des intentions de vote contre 27% pour les travaillistes. Le parti pourrait obtenir jusqu’à 40 députés.
L’économie est au centre du débat. Les conservateurs réclament un deuxième mandat afin de poursuivre leur « plan économique de long terme ». Le Royaume-Uni bénéficie actuellement d’une bonne croissance (2,6% en 2014) et d’un chômage relativement bas (5,7%). Les conservateurs ont également réussi à diviser le déficit budgétaire de moitié.
Les travaillistes contre-attaquent en expliquant que le pouvoir d’achat des Britanniques a baissé, l’amélioration économique ne bénéficiant qu’aux plus riches. Sans remettre en cause l’austérité, ils souhaitent ralentir le rythme afin de ne pas nuire au NHS (National Health Service), dont les services sont entièrement gratuits.
Concernant l’Union européenne, David Cameron a promis un référendum en cas de réélection…
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