Le Parlement des étudiants : construire l’éducation de demain

Le 3 avril, le Parlement des étudiants se réunit au CESE (Conseil économique, social et environnemental).

En tout, 600 étudiants de 7 villes ont participé à la préparation du thème « Construire l’éducation de demain ». 380 jeunes ont été sélectionnés pour la simulation d’un débat parlementaire qui débutera à 13h. Cette simulation du parlement vise à sensibiliser les jeunes à la politique et à la démocratie, elle sera retransmise sur Le Figaro Etudiant et le journal Le Monde-Campus.

Les étudiants se répartissent au sein de différents groupes politiques, 6 au minimum (SRC, GDR, EELV, RC, UMP et RBM), ils représenteront ainsi l’ensemble de l’échiquier politique français. Ils doivent écrire un projet de loi et des amendements. Ils prennent la parole afin de défendre le point de vue de leur parti. A la fin le projet de loi sera adopté ou rejeté.

Parmi les propositions du vendredi 3 avril, les étudiants proposeront que « tout établissement scolaire devient publique » (ancienne proposition de Mitterrand enterrée en 1984) ou qu’il n’y ait plus de devoirs écrits au collège. D’autres députés d’un jour soutiendront un salaire étudiant « inconditionnel » de 900^€ par mois et la gratuité des transports en commun. Une autre proposition, un titre de séjour ou une régularisation automatique des étudiants étrangers. Sans avancer d’idées de financement, ils défendent l’embauche de 4000 enseignants.

L’Union centriste soumettra un amendement pour la suppression de la carte scolaire, et l’UMP un sur le port de l’uniforme ou de la blouse. Le Rassemblement bleu Marine souhaitera que les étrangers en situations irrégulières ne puissent pas poursuivre leurs études.