C’est prouvé : les études empêchent la dépression
C’est du moins ce qu’affirme l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) dans un rapport annuel, publié en septembre dernier. Selon l’organisation, les individus les plus instruits auraient en effet plus de chances d’avoir un emploi et un salaire élevé, et donc moins de chances de souffrir d’une dépression …
Bonne nouvelle pour tous les étudiants : vous études peuvent vous prémunir contre la dépression ! En effet, bien que l’éducation ne soit pas le seul facteur à prendre en compte, il semblerait que les gens instruits aient moins à souffrir de ce trouble. En cause, leur facilité (toute relative) à tirer leur épingle du jeu sur le marché du travail !
Selon l’OCDE, les personnes diplômées sont effectivement moins sujettes au chômage et touchent des salaires plus élevés que la moyenne. Bénéficiant d’un train de vie plus agréable, elles souffriraient donc moins d’anxiété et de dépression…
La dépression, proportionnelle au niveau d’études
Afin de rédiger son rapport, l’organisme international s’est notamment appuyé sur une enquête de santé datant de 2014. Menée dans plusieurs pays européens, cette dernière démontre que 8% des 25-64 ans ont souffert de dépression au cours des 12 mois la précédant. Elle révèle également que « la prévalence de la dépression […] varie sensiblement selon le niveau de formation ».
En clair, le pourcentage de dépressifs s’avère deux fois plus élevé chez les personnes n’ayant pas de diplôme supérieur, que chez celles ayant fait des études plus longues. À noter que si les femmes sont globalement plus dépressives, elles le sont moins à niveau de formation égal.
Une question d’estime de soi
Si étudier permet de consolider certaines compétences techniques, sachez qu’il en est de même avec les compétences sociales et affectives. Et c’est précisément ce qui va réduire le risque de dépression… En effet, plus on est instruit, plus on gagne en confiance et en estime de soi. Des facteurs clés qui font souvent cruellement défaut aux personnes dépressives.
C’est d’ailleurs ce qu’explique le rapport : « le renforcement de [ces compétences] a plus d’impact » sur la dépression. Plus enclins à trouver un emploi à l’issue de leur cursus, les étudiants ont effectivement moins de chances d’être inactifs. Par extension, ils encourent donc moins le risque de connaître un jour une dépression nerveuse !
Un marché du travail pas toujours tendre
Bien qu’un bon niveau d’instruction « donne aux individus de meilleurs outils pour faire face à ce facteur de risque », les choses ne sont pas toujours aussi simples. L’éducation ne fait pas tout et un bon diplôme ne donne pas toujours un accès immédiat à l’emploi qu’on mérite. La plupart des jeunes diplômés connaissent en effet une entrée dans le monde du travail assez difficile.
Fort heureusement, si les premières années s’avèrent parfois chaotiques, les anciens étudiants finissent toujours par obtenir un job leur correspondant. Un emploi plus stable et mieux payé qui contribue bel et bien à réduire le risque de dépression ! Moralité, ne perdez pas espoir si les choses ne se passent pas tout de suite comme vous l’espérez…
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