Réseaux sociaux : 30 minutes par jour, pas plus !
Vous êtes accro aux réseaux sociaux ? Mauvaise nouvelle… ça n’est certainement pas très bon pour vous. Une récente étude américaine a en effet révélé que plus on passait de temps dessus, plus on risquait d’aller mal. Pour l’effet inverse, il faudrait se limiter à 30 minutes par jour.
Comme la plupart des gens aujourd’hui, vous passez très certainement de nombreuses heures par jour sur les réseaux sociaux, parfois même sans vous en rendre compte. On vérifie les notifs Facebook, on check le fil Instagram, on regarde les snaps des potes et on a vite fait de passer 3 ou 4 heures à scroller sur notre téléphone.
Une habitude qui nous permet de garder le contact avec des amis de longue date, ou de prévoir la prochaine sortie en deux clics. Mais selon l’Université de Pennsylvanie, les réseaux sociaux ne jouent pas toujours le beau rôle vis-à-vis de notre bien-être. D’après une étude menée sur des étudiants âgés de 18 à 22 ans, on se sentirait mieux quand on les utilise moins.
Le piège des réseaux sociaux
Dépression et harcèlement
Officiellement, les réseaux sociaux vous permettent de rester en contact avec votre famille et vos amis, quand ils ne vous aident pas à créer de nouvelles relations. Lieu d’échange et de partage, les RS comme nous allons les appeler dans la suite de cet article, ont d’apparence tout pour plaire et semblent bien inoffensifs.
Pourtant, c’est loin d’être le cas. Facebook et Instagram, pour ne citer qu’eux, pourraient favoriser la dépression, en faisant baisser l’estime de soi des utilisateurs(trices) et en accroissant le sentiment de solitude. Sans parler du fait que le harcèlement scolaire que subissent de nombreux jeunes continue h24 sur les réseaux.
Des vies parfaitement parfaites
Autre problème : les RS ne sont bien souvent que mensonges. On peut y trafiquer les images, et s’inventer une vie parfaite en quelques secondes. De quoi faire des envieux, et des jaloux autour de soi, tout en se faisant souffrir de ne pas avoir réellement cette vie-là.
S’instaure alors un climat de compétition permanente, pour savoir qui aura eu les meilleures vacances, aura fait les meilleures soirées et aura le corps le plus parfait. Un triste phénomène qui, d’ailleurs, touche davantage les jeunes filles que les garçons du même âge.
Pour une meilleure santé mentale
Afin de s’assurer de tout ça, les chercheurs ont étudié le comportement de 143 étudiants et étudiantes de l’Université de Pennsylvanie pendant 3 semaines. Séparés en deux groupes, les uns avaient un accès libre à leurs réseaux sociaux, quand les autres devaient se limiter à 30 minutes d’utilisation quotidienne, soit 10 min de Facebook, 10 min d’Instagram et 10 min de Snapchat, pas plus.
Tous les participants ont été évalués sur 7 points : le soutien social, la solitude, l’acceptation de soi, l’estime de soi, l’anxiété, la dépression et le FOMO, signifiant littéralement Fear Of Missing Out, autrement dit la peur de manquer quelque chose lorsqu’on n’est pas connecté(e) sur les réseaux.
Au bout des trois semaines de test, le groupe ayant réduit sa consommation de RS a témoigné se sentir moins déprimé et surtout, moins seul. Si l’anxiété et le FOMO avaient diminué dans les deux groupes, l’études montre tout de même à quel point il est important pour sa santé mentale de limiter l’usage des réseaux sociaux.
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