Des brigades de choc au lycée

Nouveauté souhaitée par Nicolas Sarkozy. Des équipes mobiles de sécurité (EMS) sont apparues au sein des cours des lycées dits sensibles.

Nicolas Sarkozy en parlait dès le printemps dernier. Après les graves incidents au lycée de Gagny, le président de la République a souhaité mettre en place des équipes spéciales sensées assurer la sécurité des établissements scolaires jugés sensibles. C’est donc chose faite depuis le 28 septembre dernier, date de la mise en place de la première EMS à Aulnay-sous-Bois. Cette escouade est déjà intervenue dans le lycée de Saint-Ouen, théâtre de plusieurs bagarres. Aussi, ils se sont rendus au lycée de Blanc-Mesnil après que deux assistants d’éducation aient été attaqués par des personnes extérieures à l’établissement.

Un ancien militaire à la tête de l’équipe

Leur mission n’étant pas vraiment définie – ils doivent répondre aux demandes du proviseur – ces agents spéciaux des cours d’écoles ne sont « armés » que de talkie-walkie. Ainsi dans les textes, ils doivent assurer un premier rôle de prévention et bien sûr intervenir directement en cas de problèmes dans un lycée. Facilement repérables, ils sont habillés d’un blouson vert et portent un brassard. Au total, ce sont cinq « EMS » qui devraient voir le jour dans des « zones problématiques », selon le rectorat de Créteil.

Pour cela, il y a visiblement un casting de choix qui se prépare. La première équipe étant un joli florilège de professionnels de l’ordre faisant osciller cette EMS entre bande de justiciers télévisés et troupe de super-héros. L’EMS d’Aulnay-sous-Bois regroupe ainsi un ancien policier, un conseiller principal d’éducation, un gendarme auxiliaire, un chef d’établissement, des enseignants et un éducateur sportif. Tout cela drivé par un ancien officier de l’armée royale belge.


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