Treiber continue sa correspondance
Toujours planqué dans la forêt, Jean-Pierre Treiber n’en perd pas moins sa plume. Ce matin, l’hebdomadaire Paris-Match publie deux lettres de l’assassin présumé de Géraldine Giraud et Katia Lherbier adressées à son amie Blandine.
Jean-Pierre Treiber semble assez fier de lui. Surtout, il est conscient de sa supériorité tactique sur les forces de l’ordre, un brin ridicules sur le coup. Toujours planqué dans sa forêt, le fugitif continue donc sa correspondance avec son amie Blandine. Ce matin, deux lettres paraissent dans Paris-Match. Qu’apprend-on? Des détails sur sa cavale sur un ton plutôt sarcastique: « Ils m’ont coursé, mais dès que je me suis engagé dans les ronciers, leur courage s’est arrêté net, il faut dire qu’il faisait nuit et qu’ils ont plus l’habitude de promener leur flingue dans les rues que de suivre les gens de nuit dans les forêts touffues. » En cavale depuis le 8 septembre dernier, Jean-Pierre Treiber ne semble pas trop inquiet des compétences policières.
Dans la même lettre, l’évadé de la prison d’Auxerre raconte également les événements du 9 octobre dernier et la tentative de piège menée par le Raid. « J’ai réussi dans la nuit à prendre quelques affaires que j’avais laissées dans mon refuge, le reste, je l’ai abandonné à mes prédateurs. »
« Koh-Lanta, c’est du pipi de chat »
Dans un second courrier, le fugitif s’étend un peu sur ses conditions de vie actuelles où l’hygiène n’a pas l’air prioritaire : « Je n’ai quasiment plus de dentifrice. Je ne sais pas à quoi je vais ressembler quand tout cela sera fini. Au moins, les sangliers et les cerfs ne se plaignent pas de mon odeur. (…) Koh-Lanta, c’est du pipi de chat à côté de ce que je fais. »
Les lettres sont toujours traitées par le centre de tri de Nangis en Seine-et-Marne, il ne doit donc pas avoir bougé.
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