Les confessions d’Andre Agassi
L’ancien numéro un mondial va sortir sa biographie le 9 novembre prochain. Le Times a déjà publié quelques extraits des plus croustillants où l’Américain avoue s’être drogué et qu’il n’aimait pas le tennis.
Shorts à carreaux, bandanas bariolés, grande gueule, beau sourire et surtout, une vista et une puissance inégalables… Andre Agassi, c’est tout cela et bien plus encore. Véritable phénomène de la balle jaune à son arrivée sur le circuit, l’Américain a marqué l’Histoire de ce sport. Par son talent, par son palmarès – 60 titres dont 8 en Grand Chelem – et par sa personnalité d’enfant terrible et attachant. Oui à la même époque, Pete Sampras accumulait les victoires mais les fans ont toujours plus d’affection pour son plus grand rival: Agassi. Cette figure incontournable des courts se raconte donc dans son autobiographie, sobrement intitulée: « Open: An autobiography. » L’ouvrage sera en librairie le 9 novembre mais déjà, des extraits ont filtré. C’est le Times qui a mis en ligne les passages les plus croustillants.
Agassi s’est drogué
Le tennisman raconte ainsi un épisode inconnu du grand public. Ca se passe en 1997. Le « kid de Las Vegas » n’est pas au mieux. Blessé au poignet, il a chuté au-delà de la 100e place mondiale et son mariage avec l’actrice Brooke Shields bat de l’aile. Pour se requinquer, Agassi se laisse initier par son assistant – un certain Slim – à la poudre blanche. Il raconte: « Slim verse un petit monticule de poudre sur la table. Il la coupe, la sniffe. Il la coupe à nouveau. J’en sniffe. » La poudre en question n’était pas vraiment un tranquillisant puisqu’il s’agissait de la crystal menth ou méthamphétamine. Pas un produit dopant mais un bon euphorisant en cas de déprime. Le champion s’est tout de même fait piquer par un contrôle anti-dopage mais a réussi à s’en tirer par un gros mensonge. « J’ai écris une lettre à l’ATP pour les informer que Slim était un consommateur régulier de drogues et qu’il mélangeait souvent la meth avec des sodas, ce qui était vrai. Mais j’ai ajouté que j’en avais bu un par accident. J’ai eu honte évidemment et me suis promis que ce mensonge marquait la fin de tout ça. » La fausse excuse est passée comme une lettre à la poste – Richard Gasquet doit le haïr! – auprès de l’ATP qui a classé le dossier.
Il détestait le tennis
Andre Agassi ne dit pas la date à laquelle il a stoppé la consommation de poudre mais révèle encore une anecdote étonnante. Ce mordu de la balle jaune, qui a joué jusqu’à 36 ans, assure avoir toujours détesté ce jeu. Il jouait en fait sous la pression d’un père violent qu’il n’avait pas du tout envie d’irriter. De premières révélations qui ne manquent pas d’aiguiser la curiosité des nombreux fans de l’époux de Steffi Graff et qui assurent déjà le succès du bouquin.
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