Nicollin la joue comme Diego!

Il n’y a pas que les Argentins ou les Italiens qui ont le sang chaud! En France aussi, les nerveux du verbe se donnent la réplique. Cette semaine, c’est Louis Nicollin qui s’emporte un peu.

Après Maradona réclamant une fellation aux journalistes de son pays, Louis Nicollin tenait à réaffirmer sa place parmi les poètes du ballon rond. Samedi soir, Montpellier vient de perdre contre Auxerre. A la sortie des vestiaires, les journalistes de Canal+ attendent les réactions des différents acteurs de la soirée. Louis Nicollin, président du club héraultais, n’a visiblement pas digéré la défaite: « Pedretti (joueur d’Auxerre) a tout commandé sur le terrain mais, quand il viendra à Montpellier, on s’occupera de lui. Ce type est une petite tarlouze. » Aïe! Une salve digne d’un clash de rap, tenu en direct un samedi soir à la télévision. Forcément, ça n’est pas bien passé. Si le Collectif de l’homophobie a bien tenté de mener cette affaire devant les tribunaux, Louis Nicollin risque surtout une suspension de terrain ou une amende de la part du Comité national de l’éthique (CNE). Le président montpelliérain se serait déjà excusé auprès de Pedretti, par téléphone. « Ce que j’ai dit ne regarde que moi, Benoît Pedretti et Jean Fernandez (l’entraîneur d’Auxerre). On peut se parler, se dire les choses. On est des hommes, pas des gonzesses. » Ou comment s’excuser d’une sortie homophobe par une réflexion misogyne…
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