Instagram : l’appli’ photo applique la politique Facebook !
Les nouvelles conditions d’utilisation d’Instagram, l’application de photographies pour mobiles rachetée au mois d’août par le plus puissant des réseaux sociaux, Facebook, nous rappellent une jolie comptine enfantine : Am Stram Gram.
In Sta Gram pique tes picts et vole tes droits, cours et cours désinscris-toi… Si tu ne veux pas voir tes photos vintage circuler librement sur Facebook.
Cette semaine, Instagram, l’appli’ arty des amateurs de photos Sépia, a annoncé une modification en profondeur de ses conditions d’utilisation. Objectif : l’absorption totale de l’application pour mobiles par le monstre des social networks Facebook. Stratégie : moins de vie privée, plus de publicité.
Le nouveau règlement, publié exclusivement en Anglais sur le site d’Instagram (ici), détaille les normes qui s’appliqueront aux photographies publiées sur la plate-forme vintage après le 16 janvier 2013. Pas de panique ! Vous avez encore le temps de faire le tri dans vos œuvres d’art en prenant soin de retirer celles qui, selon vous, trancheraient avec le fond bleu électrique de Facebook. Les images postées sur Instagram avant la date susmentionnée ne seront pas affectées par les nouvelles conditions d’utilisation.
En toute logique, les principales modifications permettront au bébé de Mark Zuckerberg d’intégrer directement les données en provenance d’Instagram à ses bases. Ainsi, les informations personnelles des utilisateurs pourront être librement utilisées par Facebook. Et là où la liberté du site progresse, celle de l’internaute régresse. Celui-ci ne pourra pas empêcher le réseau social de commercialiser – sans lui reverser la moindre contrepartie – ses photos à des annonceurs.
Les photos publiées par les utilisateurs d’Instagram pourront être exploitées dans des campagnes publicitaires ainsi que le précise le texte : « Vous acceptez qu’une entreprise ou toute autre entité puisse nous payer pour afficher votre nom d’utilisateur (…) et vos photos en lien avec des contenus publicitaires ou sponsorisés, sans que cela vous donne droit à une compensation. »
Après avoir utilisé les photos de profils de ses utilisateurs, la pieuvre Facebook continue d’étendre ses tentacules pour venir titiller la vie privée des cyber-photographes.
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