Mon stage chez…
Trois mois après la fin de mon stage, je ressens le besoin irrépressible de vous raconter mon expérience. Qui suis-je ? Vous êtes bien curieux. Sachez que je m’appelle Claire et que j’ai 22 ans. Je profite de cette page dans Campus Mag pour vous faire part, chers étudiants, de mon expérience de stagiaire informatique. Récit de mon aventure.
Je suis chanceuse. Après seulement un petit mois de recherche, j’ai trouvé le stage qui correspondait à mon projet de carrière…au prix tout de même de 150 CV envoyés. Et ce que je recherchais, c’était un stage au sein duquel je puisse mettre ma créativité à profit. Après mon bac ES (spé maths), je suis entrée dans une école des métiers numériques avec au programme du graphisme, de la vidéo et du web. Et c’est sur ce dernier point que porte mon stage chez Novacom Groupe. Une société de graphisme, de développement web, de 3D entre autres, où je suis affectée au pôle conception de sites Internet pour le compte de différentes sociétés.
Mais reprenons le cours de l’histoire. C’est munie de mon CV, de mon book et de mon plus beau sourire (faut bien mettre toutes les chances de son côté) que je me prépare à l’entretien. Et ça paie ! A moi le stage idéal…et le salaire qui va avec. Des clopinettes. Mais ce n’est qu’un détail à côté de l’expérience et du savoir qui me seront transmis.
La petite boule au ventre du premier jour s’est très rapidement envolée. La boîte est composée d’une quarantaine de personnes avec son lot de stagiaires et d’étudiants, ce qui facilite grandement l’intégration. Et ici pas de chichis, tout le monde (ou presque) se tutoie, j’ai même fini par tutoyer mon recruteur. Mais pas le directeur, le chef reste le chef.
Parlons un peu de mon boulot. Après tout, c’est pour ça que je suis là. Ma mission consiste à élaborer les pages d’un site web. Après l’étape de réflexion sur le contenu (les pages, les services attendus par la cible) du site, vient l’organisation de ce contenu dans les pages. C’est là que j’interviens. J’organise les rubriques et sous-rubriques, je hiérarchise les informations de façon logique, c’est ce qu’on appelle l’arborescence. J’utilise pour ce faire la suite Office (Word, Excel, PowerPoint…) et Visio, un logiciel de diagrammes. Je suis l’architecte du site en quelque sorte. J’ai élaboré le back office et les zoning. Pour ceux qui ne maîtrisent pas le langage informatique, c’est simplement une représentation schématique d’une page web. Chaque élément a sa place, qu’il nous revient d’imaginer. On peut faire vibrer notre fibre créative tout en respectant les désirs du client. Car le client est roi, dit-on.
J’ai ainsi collaboré aux sites de la Mutualité Sociale Agricole ou de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris. Excusez du peu ! Ça n’a pas été évident au départ car je n’avais quasiment jamais étudié la conception web à l’école. Tout est ce qui est du ressort du graphisme et du langage de programmation, que je maîtrise sur le bout des doigts, ne m’a absolument pas servi. Je me suis lancée dans un domaine dans lequel je n’avais pas d’expérience, guère de connaissances mais qui m’a toujours intéressé. J’ai dû tout apprendre sur le tas et ce, grâce à mon maître de stage notamment, ergonome web. Un apprentissage non sans heurt car au début je ne savais pas trop ce qu’on attendait de moi. Ce qui est assez problématique, n’est-ce pas ? Résultat, avec la pression de la montre (tic tac tic tac), je me suis parfois retrouvée…à côté de la plaque. Et, dans ce cas-là, on se fait un peu remonter les bretelles et on recommence. Avec plus de succès, c’est le métier qui rentre.
Et maintenant que ce stage est fini (snif), l’heure du bilan a sonné. Même en étant simple stagiaire, j’ai pu voir concrètement le métier auquel je me destine. Car, dans ma tête, il est clair que je ferai de la conception Internet mon futur professionnel, un emploi que je n’avais qu’imaginé jusqu’ici. Je me sens plus forte de connaissances, de contacts et d’une assurance nouvelle. La prochaine étape maintenant, c’est la poursuite de mes études cette fois en alternance, toujours chez Novacom. Que voulez-vous, ils ne peuvent se passer de moi ! A moins que ce ne soit le contraire.
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