KRAMER CONTRE KRAMER : Bluffant, touchant, convainquant
Après le Best-Seller et le Cinéma, enfin l’adaptation théâtrale plus que réussit !
Pour la petite histoire, si vous ne la connaissez pas déjà : Joanna Kramer, aspirant à une autre vie que celle de Desperate Housewives décide de tout plaquer abandonnant son mari, Ted et son fils de 6 ans, Billy.
Ted se voit alors dans l’obligation de concilier sa vie professionnelle de publicitaire et sa vie de papa et d’homme au foyer. Au fil des mois, le petit garçon et son père construisent une réelle relation père/fils, jusqu’au jour où Joanna décide de revenir et réclame la garde de son fils, mais Ted ne l’entend pas ainsi et décide de se battre et d’aller en justice pour garder son fils.
Gwendoline Hamon (Joanna Kramer) et Frédéric Diefenthal (Ted Kramer sans surprise nous transporte avec brio dans cette comédie dramatique qui traite de sujets plus que jamais d’actualité comme le rapport entre hommes et femmes, le mariage, le divorce ou encore la place de la femme au sein du couple.
De plus, la mise en scène est exceptionnelle grâce à un jeu de décor intelligent : 7 lettres qui forment le mot KRAMER se déplace avec le jeu des acteurs et se transforme en chaise, canapé ou encore en cuisine. Une façon de rythmer la pièce et de faire entrer les spectateurs dans l’intimité des personnages.
KRAMER CONTRE KRAMER est une pièce tirée d’un Best-Seller des années 70 mais plus que jamais d’actualité en traitant de sujet délicat car lié à la famille et à son éclatement .
Avec des acteurs convaincants et une mise en scène créative, le public est touché, passant du rire aux larmes, et récompense les acteurs par des applaudissements sans fin.
Jusqu’au 30 novembre 2010 au théâtre des bouffes parisiens
Les mardi, mercredi et jeudi à 20h30, les vendredi et samedi à 20h45, le dimanche à 15h. Location : 01 42 96 92 42 ou sur le site du théâtre. Tarifs : de 10 € à 48 €
Bouffes Parisiens
4 Rue Monsigny 75002 Paris Métro Pyramides (ligne 7 et 14) ou Bourse (ligne 3)
http://bouffesparisiens.com
Fabienne Prevot
« Les désaxés : plein sax’sHiro Mashima : Un univers plus que magique ! »