La pièce Rendez-vous avec Kad Merad
A peine entrée, on est saisi par l’atmosphère chaleureuse et confortable de ce théâtre au cœur de Paris.
L’ambiance chic et vermeil nous donne envie de nous plonger au cœur de la pièce. Le spectacle commence et les acteurs rentrent en scène. Le décor fixé sur un plateau tournant nous dévoile l’intérieur coloré d’une parfumerie aux airs de grande dame parisienne appartenant à Monsieur Maraczek (Pierre Santini sur les planches). Dès le début, le ton est lancé, la chanson, la danse, l’émotion et l’humour forment les indispensables et les inoubliables de Rendez-vous, adapté d’un spectacle musical She Loves Me crée à Broadway dans les années 60. L’histoire qui se déroule en Hongrie, un petit peu avant la Seconde Guerre mondiale est rafraichissante, les réparties sont emplies de finesse, de romantisme et de rire. Les costumes magnifiques et l’ambiance nous font voyager dans le temps et nous découvrons avec plaisir les talents musicaux de Kad Merad (Georg Nowack dans la pièce), employé dans la parfumerie et à la recherche du grand amour. Entouré de vendeuses coquettes dont le caractère quelque fois houleux recèle bien des surprises, Kad Merad épistolier, écrit des lettres à une charmante inconnue, souhaitant bien la rencontrer un jour…affaire à suivre !
Parmi ces coquettes vendeuses, on retrouve la tendre Alyssa Landry incarnant Ilona. Amoureuse malheureuse, elle ne peut se résoudre à abandonner son Casanova (joué par Laurent Lafitte). On retrouve également la belle et brune Magali Bonfils dans la peau de la très romantique mais aussi très émotive Amalia Balash partageant avec Georg Nowack son goût pour les lettres d’amour ! Sur les planches de ce théâtre se croisent aussi pour la joie du spectateur, Paolo Domingo sous les traits d’un jeune et attachant livreur à bicyclette nommé Arpad et Sipos qui n’est autre qu’Andy Cocq, vendeur souriant, épris de son travail au point de ne pas hésiter à user du mensonge. Ce cocktail chantant et généreux, aux personnages colorés et attachants fait le charme de la pièce où le bonheur à jouer est perceptible et bien heureusement communicatif.
La pièce dure trois heures pendant lesquelles s’entrecroisent danses et chansons en duo, en solo ou en groupe. La prestation des artistes est éblouissante et les chansons se révèlent entraînantes, tendres ou douces et quoiqu’il arrive, on respire en rythme. La fin prévisible et que l’on peut discerner avant l’entracte fait ressortir quelques longueurs qui peuvent perdre les spectateurs les moins friands de romantisme exagéré, mais malgré cela, on ressort de ce spectacle ému et un brin rêveur.
A voir !
« NCIS : un épisode sera réalisé par Michael WeatherlyLe Taser, un gadget mortel ? »