IRMA Aussi naturelle que charismatique : ça s‘appelle le talent !
My major company, plate forme collaborative de musique nous révèle au fil du temps de très beaux artistes ,tous assez différents et parfois improbables, qui sans l’investissement financier possible en ligne d’internautes , ne seraient peut être jamais révélés.
Ici je vais vous parler de LA PERLE :Irma.
Elle a réuni en 48 h cette somme et depuis 2 ans travaille à affiner ses chansons.
Cette Belle Camerounaise, de 20 ans continue en parallèle ses études : c’était la condition pour que ses parents la laisse venir à Paris. ici elle n’est pas seule puisque qu’elle cohabite avec frère et sœur, cocon protecteur qui lui gardent, les pieds sur terre.
A l’écoute elle est déjà stupéfiante mais sur scène c’est encore plus fort : accompagnée de deux musiciens elle déploie sous son bonnet mignon un charisme tout en douceur inversement proportionnel.
Sur scène on ne voit qu’elle alors qu’elle est toute humilité.
J’ai voulu savoir qui se cachait réellement derrière cette modestie au talent d’auteur compositeur impressionnant.
Fabienne : Très douée pour votre âge pouvez vous nous dire comment s ‘est déclenché votre amour de la musique ?
Irma : en fait ça s’est déclenché très très tôt. D’abord j’ai commencé par prendre des cours de piano à 7 ans , là c ‘était plutôt la rigueur ; j’avais une prof très sévère ce qui arrangeait ma mère.
C’est vers 12 ans que l’envie de composer est arrivée quand j’ai trouvé la guitare de mon père qui voulait s’y remettre ce qu’il na jamais fait
Au départ j’écrivais en français des chansons avec des paroles très drôles
Je ne sais pas ce qui a été le déclic. C’est vrai que j’ai toujours été admirative des grands chanteurs à guitare et des grands show man comme Michael Jackson mais sans me dire que je le ferai plus tard
F/ vous avez vécu jusqu’à quel âge au Cameroun ?
I : 15 ans
F : Vous avez des frères et sœurs ?
I : oui j’ai une soeur jumelle ,une fausse on ne se ressemble pas du tout , une petite sœur et une grand frère qui sont à Paris, heureusement car ça aurait été plus dur, et mes parents travaillent encore au Cameroun
F :que préférez vous écrire, composer, être su r scène ?
I : beaucoup la composition , j’ai un petit penchant pour la musique plus que pour les notes . Je suis une fan pour les textes bien écrits. Tout ce qui est harmonie, je peux m’amuser avec d’autres notes pendant des heures, en rajoutant des voix . ca c’est vraiment mon truc
La scène aussi c’est fantastique
F : sur scène on a l’impression que vous n’avez pas conscience de votre talent et que vous êtes très humble ?Vous êtes timide ?
I : oui, sur la scène il y a un peu quelqu’un d’autre ; j’ai appris à gérer ma timidité ,au début je venais sur scène je chantais et je repartais . Là j’ai évolué mais j’ai encore à travaillé ma relation avec le public.Je ne me projette pas dans la vision des autres . J’ai envie que les gens passent un bon moment c’est juste ce qui m’intéresse
F : et vous pensez que cela arrive car vous leur envoyez quoi ?
I : parce que je fais ce que j’aime faire , et ça se voit
F : en plus ce qua vous nous envoyez, c’est très très gai, c’est léger
Est ce que vous avez des gens dont vous aimez les mots qui tombent juste ?
I : pour moi il y a un artiste français qui a ça c’est Brel
F : et en plus il est belge mais peu importe
I : ses chansons, les mots sont …là
J’aime beaucoup Matthieu Chédid parce que en plus de jouer avec le sens des mots, il joue beaucoup avec les sonorités.
F : la guitare est votre instrument de prédilection ?
I : oui, c’est là que je compose 95% de mes chansons
F : venez vous d‘une famille d’artiste ?
I : mon père était guitariste dans un groupe avec une histoire terrible autour de ça puisque sa mère a cassé sa guitare car elle trouvait que les études c’était plus important. Ma mère est choriste ma famille assez dans la musique
F : comment êtes vous arrivée à my major company
I : A 15 je viens faire mes études à Paris . je fais la prépa HEC et actuellement je suis à l’ESCP depuis 3 ans . Je viens d’une famille de bossuer, de scientifique .. Je me dis ouf , vais prendre une voie plus facile .
juste à la fin de mes concours , je mets quelques vidéo s sur you tube et j’ai des gens qui m’en demandent plus. On m’en demandait de plus en plus et une communauté se créait .
F : comment êtes vous venue à poster des vidéos il ya déjà une démarche semi pro, non ?
I : c’est marrant car au début j’ai postait la toute première vidéo , réalisé face à ma webcam, pour une de mes amies qui était loin et à l ‘époque je ne les montrait qu’à elle . Je me rendais pas du compte de l’impact je me disais je mets la vidéo elle la voit et 3 mn après je la retire ..
Comme j’étais encore pudique je mettais des lunettes un bonnet c’est marrant de me revoir maintenant.
En 2008 je tombe sur un message de Michael Goldman – fondateur de my major company- qui me dis on aime ton travail, j’aimerai qu’on se rencontre et si ça te dis qu’on travaille ensemble
Il y avait des messages d’autres producteurs mais lui je connaissais son nom ça m’a rassurée d’autant plus que je ne pensais pas à ce moment là m’engager professionnellement dans la musique
F : my major company vous intégre ? et ?
I : j’ai 416 producteurs (70000 €) en 48h ce qui finançait a réalisation de l’album
F : et là ?
I ouh lala je me dis ; il va falloir bosser là . je ne me rendais pas vraiment compte.Je ne me suis pas posée de questions, sur le coup j’ai rien compris et j’y suis allée.
F : Votre famille réagit comment ?
I mes parents sont très présents et rassurés par le fait que je continue mes études. Ils me soutiennent très fort ma mère est venue pour mon passage à taratata
F : Comment ressemblez vous aux jeunes de votre public ?
I : je ne sais pas si au fond ils sont comme moi , mais on a l’insouciance en commun . my major a préservé ça durant nos 2ans de travail
F : petite fille vous étiez comment ?
I : très stressée pour rien, hyper anxieuse
F :on vous sent sur scéen méga cool
I : petite non et il fallait toujours qua je fasse le justicier, ça ça m’est resté ;
F ; vous sentez vous Africaine ?
I je me sens Africaine occidentalisée. L’Afrique c’est un continent que j‘aimerai voir aller bien. Il y a tant de ressources c’est injuste et tant d’injustice
F : est ce que vous vous projetez maintenant ?
I : je me préserve encore beaucoup et non car naturellement je ne me projette pas.
F : ce qui vous a le plus impressionnée
I c’est me dire qu’il ya deux ans ces gens là (comme taratata) je les voyais à la TV et je els croyais inaccessibles et deux avant encore j’étais au Cameroun bien loin de tout cela
F : avec qui aimeriez vous chanter ou jouer ?
I : M
F : votre single sort le 28 février. Est ce qua après cela my major company, vous suivent encore ?
I : ils sont très protecteur notamment avec les artiste là dès le départ (dont je fais partie) j’étais chez avant Grégoire. Au début ont étaient 12 artistes avec qui ils sont restés très protecteurs
F : le plus difficile à exprimer pour vous ? l’amour ? la tristesse
I : Rien, tout est venu naturellement et puis en chantant en anglais on met un écran c’est plus facile
F : et le bonnet ?
I : Ah ç a c’est resté de l’époque you tube je me cachais et puis j’i enlevé des trucs au fur et à mesure pour ne garder qua le bonnet
F : pensez vous que vous aurez la grosse tête ?
I : je ne pense pas grâce à mon entourage
F quelle amoureuse êtes vous ?
I : trop romantique , si , si j’idéalise l’amour . J’ai besoin qu’il se passe des trucs , que ce soit un peu conflictuel
F : qu’avez vous envie de dire aux jeunes 18- 25 ans parfois pessimistes ?
I : malgré tout à cet âge là il ne faut pas se mettre de barrières ou de bâton dans les roues
Avec un peu de travail et de la passion on peut arriver à tout. Y a pas de secret il faut travailler !
F : et la guitare vous aller reprendre des cour s ?
I : en fait je n’ai jamais pris de cours je vais m’y mettre par exemple à la guitare jazz
F : on dit que la guitare est l’un des instruments les plus difficile à apprendre vous êtes d’accord ?
I : non, je pense que le piano est plus difficile , car une fois qu’on connait à la guitare 3, 4 accords on se débrouille Alors qu’au piano chaque accord a sa position
F : avoir appris seule est ce un handicap ?
I : en fait il ya plusieurs phases. au début c’est l ‘euphorie on apprends beaucoup, après on stagne Par exemple les musiciens de solo y pas plus libres mais avant ils ont appris les bases Ils connaissent toutes les gammes par coeur et donc être libres en solo. A un moment quand on a appris seul on stagne un peu et il faut apprendre la technique et cette base qui fait qu’on peut tout faire .
F : Quel sont vos rapports avec vos musiciens plus âgés que vous ?
I : ça fait pas très longtemps qu’ils m’accompagnent seulement depuis 2 mois . J’ai été amenée très vite à cotoyer des gens beaucoup plus âgés que moi donc, ça n’est pas du tout un problème . C’est pas du tout un barrière on s’entend mais c’est moi la chef (sourire)
C’est drôle d’être la patronne de trois grands gaillards qui ont joué avec Kéziah Jones et de leur dire « là ç a va pas «
En plus ce sont des musiciens qui te portent en 3 semaines de répétitions ils m’ont appris énormément de choses
C’est dur de passer de jouer seule à avec des musiciens
F : Votre meilleur souvenir ?
I : mon enregistrement à NY parce que c’était la première fois que j’allai s au 1ère fois aux état unis et dans quelles conditions
F : le pire ?
I : pareil à NY pourquoi ? parce que parfois le mec me poussait à tout donner .Je me disais mais qu’est ce que je fais là , j’ai pas le niveau , c’est pas possible . Comment ils ont pu croire que je sois au niveau ?et je déprimais , bon 24 H. Après faut y aller
F : quel rapport avez vous avec les autres artiste de my major ?
I : je suis très copine avec Jonathan Joyce on sort ensemble en soirée , on est arrivée ensemble dans my major , ç a crée un lien. Grégoire il m’a donné la chance de faire sa 1ère partie
Les artistes qui étaient là au début sont restés soudés avec les nouveaux, qui sont plus nombreux c’est différents.
F : et la tournée ? ç a vous fait peur de partir comme ça sur les routes ?
I : elle va commencer mi mars , ça me fait un peu peur , mais c’est très excitant aussi
F :de quoi avez vous peur aujourd’hui ?
I J’ai peur de ne plus arriver à créer, du manque d’inspiration
F : vous sentez vous artiste ?
I : oui un peu
Trop modeste Irma, au talent si grand
Pour en savoir plus :
http://www.mymajorcompany.com/Artistes/irma
Fabienne Prevot
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