La Pecora Nera : brebis galeuse malgré lui
« L’asile est le lieu où se concentrent le plus grand nombre de saints… Mais le saint des saints c’est le docteur, il est Jésus Christ. » Un film d’Ascanio Celestini.
Nicolas, né dans « les fabuleuses années 60 », nous raconte son monde à travers le prisme d’un asile psychiatrique qu’il fréquente depuis toujours. Il accompagne d’abord sa grand-mère pour rendre visite à sa mère, qui y décèdera. Ensuite, Nicolas y travaillera… Jusqu’au jour où il en deviendra un patient.
Hyper réaliste, poétique et magnétique, ce film nous fait comprendre avec humour qu’on n’échappe pas à son destin. Et que, parfois, c’est notre environnement qui nous amène inéluctablement à la folie. Nicolas, qui se réfugie dans son imaginaire pour supporter l’horreur de sa famille et la dureté du monde, va finir par confondre rêve et réalité jusqu’au bout !
C’est la vision d’un monde extérieur pas très différent de celui de l’asile. « Un monde toujours plus vorace, où la seule chose qui semble ne pas pouvoir se consommer, c’est la peur. »
En salle le 20 avril.
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