Micmac à tire larigot De Jean Pierre Jeunet avec Dany Boon

Un joli film où l’on découvre l’univers merveilleux de Jean Pierre Jeunet.

Bazil voit sa petite vie chamboulée quand, par accident il se prend une balle dans la tête. Ne pouvant pas la retirer, il risque à tout moment de mourir. A peine il sort de l’hôpital qu’il perd son emploi et son logement. Il finit par vivre au jour le jour en faisant la manche dans le métro et devant les bistros. Il rencontre un petit groupe de laissés-pour-compte de la société qui vit avec leurs particularités (contorsionniste, homme canon, calculatrice humaine) et de récupération d’objets.
Avec sa fine équipe, Bazil va mener à bien sa vengeance contre le directeur de la compagnie d’armements à qui appartient la balle restée dans sa tête.

Les films de Jean Pierre Jeunet possèdent leur propre univers, Micmacs à tire-larigot ne déroge pas à la règle: un aspect visuel fort, ressemblant beaucoup à son précédent film, Un long dimanche de fiançailles. On découvre des personnages aussi intéressants les uns que les autres.

Un film amusant qui évoque par moments l’époque du cinéma muet avec sa musique entrainante et ses séquences sans dialogues, notamment la scène où Bazil communique au loin avec une bénévole de la Croix-Rouge qui lui propose un dîner, ayant trop honte, il lui fait croire qu’il attend un taxi.
Même si le scénario est par moments tiré un peu par les cheveux ( l’histoire d’amour entre Bazil et la môme caoutchouc ne renforce pas spécialement le film, et elle est peu crédible), on adhère à ce film, 100% Jeunet.

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