Capitalism: A love story

de Michael Moore

Sortie national le 23 novembre 2009

La dernière satire de Michael Moore prend d’assaut Wall Street avec toujours autant d’ironie

La crise financière, la plus grosse escroquerie de l’histoire américaine ? Voila à quoi s’attaque Michael Moore dans son dernier documentaire. Comment des citoyens américains se sont retrouvés à la rue à cause des fermetures d’usines comme General Motors. On ne peut pas en vouloir au réalisateur d’utiliser la crise et les limites du capitalisme pour alimenter son film. Malgré son sujet intéressant, le film répète la même chose et cela devient vite lassant (Capitalisme = la pire chose de l’Amérique). Il dénonce des choses que l’on sait déjà, sauf peut être les américains.

En revanche, l’humour de Michael Moore reste intact au fil des films, on retrouve son insolence envers le gouvernement (La scène où il vient réclamer directement aux banque, l’argent qu’ils ont volé aux citoyens américains avec un sac à billet et un fourgon blindé, est drolatique à souhait).

Le documentaire est dans la continuité de tous ses précédents films, c’est un peu son épilogue. Il a la même forme: beaucoup de sentimentalisme, prendre des exemples assez extrêmes pour justifier sa pensée. Mais c’est aussi ce qui va nous faire réagir.

Faire réagir est aussi la raison principale de ses films (dans Sicko, il prenait comme exemple pour le système français, une famille habitant Paris et gagnant chacun au moins 3000 euros par mois, ce qui n’est pas une généralité en France), et celui-ci est aussi porteur d’espoir.

Un documentaire plein d’humour finissant sur une touche d’espoir avec l’élection de Barack Obama, qui est déjà obsolète pour nous.

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www.capitalismalovestory.com


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