Paranormal Activity
de Orne Pelim avec Katie Featherston, Micah Sloat…
Un faux témoignage qui fout les pétoches bien comme il faut.
Katie et Micah, une étudiante et un trader indépendant, viennent d’emménager dans une nouvelle maison et décident d’acheter une caméra pour prouver à la police que des choses étranges se déroulent dans leur maison. Sauf qu’à force de titiller la bébête, elle finit par sortir de ses gonds.
Il n’aura fallu qu’une poignée de pain à Orne Pelim pour réussir à nous mettre une peur bleue du début à la fin. Pour ce film, on laisse le gore de côté et on revient aux sources de l’épouvante : la peur de l’inconnu (avec des actions hors champs et des attentes alimentant la tension du film). Paranormal Activity est efficace dans son genre pour nous faire trembler un petit coup : une porte qui bouge toute seule, une lumière qui s’allume en plein milieu de la nuit, suffisent à titiller notre imagination pour nous donner l’envie de fusionner avec notre siège.
Grâce à un buzz internet phénoménal et une campagne marketing très bien orchestrée (Spielberg aurait soi disant eu peur en rentrant chez lui, après avoir vu le film), il a dépassé Le projet Blair Witch au titre du film le plus rentable du cinéma américain. Mais là où le dernier nous faisait plus mal au cœur que peur, Paranormal Activity, avec sa réalisation efficace et sa tension allant crescendo, réussit à nous mettre le trouillomètre à zéro.
Avec ce faux documentaire, Orne Pelim exploite le filon avec succès comme il l’avait été fait auparavant par Rec ou encore Cloverfield.
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