A découvrir : Verino

Un brin survolté, très énergique, Verino est un jeune comique en devenir, bourré de talent. Il présente son nouveau one-man-show du mardi au samedi au théâtre de Dix-heures, à 19h. 

http://www.youtube.com/watch?v=HVvTsvda6RU

Est-ce que tu peux raconter ton parcours. Comment passe-t-on d’un deug de sport à humoriste ?

En fait, c’est le deug de sport qui est une surprise. Moi, j’ai toujours voulu être humoriste. Mais je voulais avoir le temps d’écrire mes textes. Du coup, je suis passé du côté du sport surtout pour l’emploi du temps ! J’avais quand même l’objectif d’être prof mais avec les suppressions de postes, j’ai craqué en licence et me suis dis qu’il fallait que je prenne un risque.

Donc tu es venu sur Paris…

Oui, je suis venu avec un spectacle. Puis grâce à plusieurs rencontres, j’ai découvert les scènes ouvertes de Paris et j’ai commencé à jouer.

T’as toujours fais du stand-up ?

Non, au début, je faisais des sketchs très fermés. Mais je me suis rendu compte que je recevais beaucoup plus de rires au moment des remerciements, lorsque j’improvisais en fait. Donc je me suis dis que je possédais un capital sympathie à exploiter. 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HVvTsvda6RU[/youtube]

Raconte-nous ta rencontre avec « Juste pour rire » ?

C’est Gerrard Cibel, le découvreur de talents en France, un vrai passionné d’humour. Il avait déjà vu la 1ère version de mon spectacle et me suivait de loin mais sans plus. Ca m’arrangeait d’un côté comme ça j’avais moins de pression. Puis, il y a eu un concours SFR « jeunes talents », un concours que j’ai gagné et qui était parrainé par Franc Dubosc. Il a plutôt aimé ce que je faisais et en a parlé à « Juste pour rire. » Gerrard Cibel est revenu me voir et après m’avoir suivi pendant près de deux ans et demi, ils ont décidé de me produire. 

Dans ton spectacle, tu t’appuies beaucoup sur la vie quotidienne, comment écris-tu ?

Moi je suis vraiment à l’écoute. Je note tout sur mon téléphone. C’est comme le sketch de la Fnac. La file d’attente, la recherche du bouquin ou encore l’essoreuse à salade, c’est du vécu (rires). J’adore observer le quotidien, je suis très curieux. C’est vraiment de ça que je tire mon inspiration.

Du coup, ton spectacle s’adresse à un public très large ?

Oui, c’est vrai. Hier soir par exemple, il y avait d’ailleurs des personnes d’un certain âge ainsi que de très jeunes enfants. C’était vraiment hyper large et il faut toucher tout le monde. C’est pas évident du tout. Dans mon spectacle, j’essaie que ce soit le mieux possible bien sûr mais surtout que ça s’adresse à tout le monde. Quand j’ai tourné en province, j’ai vu des familles entières venir me voir et je trouve ça super. En ce moment avec toutes les familles recomposées, je trouve ça important qu’il y ait certaines choses fédératrices. Ca me semble important si je peux participer un peu à cela.

Ton spectacle est très énergique et semble minuté, laisse-tu quand même de la place à l’improvisation ?

Oui. Il y a toujours un minimum de trucs improvisés, selon ce qu’il se passe pendant le spectacle. Des bruits dehors, la pluie, les éboueurs, les retardataires… Moi j’adore ça, j’adore jouer pour de vrai. 

 

 


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