dépression saisonnière

Prévenir la dépression saisonnière

En hiver, les jours raccourcissent, les températures baissent et le moral aussi. Ça n’est pas pour rien que l’on parle de dépression saisonnière ! Et contrairement aux idées reçues, les étudiants ne sont pas en reste. Une situation qu’il est possible de prévenir, et donc d’éviter…

 

La dépression saisonnière, tout comme le burn out, touche autant les actifs que les étudiants. Soumis à de fortes pressions (souvent familiales), ces derniers doivent en effet tenir le cap, entre les cours, les petits boulots et un avenir bien moins certains que pour les générations précédentes. Ajoutez à cela le manque de lumière et les températures très basses des mois d’hiver, et vous obtenez un bel épisode dépressif.

 

Stress et surcharge de travail

 

Selon un article du Journal of Youth & Adolescence, il semblerait en effet que les symptômes de dépression chez les étudiants soient plus présents pendant le mois de décembre. Erin Baker, professeure agrégée de psychologie à la Faculté des arts et des sciences de l’Université Concordia y affirmait que « lorsque les étudiants ressentent une pression accrue et ont plus à faire, leurs symptômes de dépression augmentent avec ces sentiments. La correspondance avec le cycle universitaire est frappante ! Le stress prend de l’ampleur à mesure que le trimestre avance et culmine avec les examens finaux ».

 

Des symptômes se trouvant davantage amplifiés dès lors que la surcharge de travail s’alourdit. « En moyenne, les étudiants qui avaient plus de travail à faire au long du trimestre n’affichaient pas un niveau plus élevé de symptômes dépressifs. C’est seulement lorsqu’ils avaient plus à faire qu’ils n’en avaient l’habitude que leur niveau de symptômes augmentait ». D’où l’importance de bien s’organiser tout au long de l’année, afin d’éviter des révisions trop intenses à quelques semaines des examens…

 

Ne pas s’isoler

 

Au-delà de ça, vous pouvez également éviter les symptômes de la dépression saisonnière en restant bien entouré(e). En effet, afin de ne pas tomber dans un type de dépression beaucoup plus grave et tenace, il est important d’avoir quelqu’un sur qui compter, et qui peut vous aider à mieux vous organiser, à gérer les révisions ou tout simplement à vous remotiver.

 

Un ami, un membre de la famille, un enseignant… peu importe, du moment que c’est une personne de confiance. N’ayez pas peur de demander de l’aide dès que vous vous sentez débordé(e), avant de vous noyer totalement. Grâce à ce soutien, vous aurez moins de risques de sombrer dans un état dépressif profond.

 

Ce que confirme Erin Baker : « Si un étudiant commence la session en septembre ou en janvier en étant déjà stressé, il pourrait avoir besoin de plus d’aide au long de l’année universitaire. Il serait alors efficace d’avoir un soutien en cas de crise, facilement disponible et accessible à tout moment du trimestre ».

 

Rien de tel en effet pour lutter contre le stress que de se sentir épaulé(e) et d’avoir une vie sociale épanouie. Sans compter que rien de vous empêche de rendre la pareille à votre « binôme » si il ou elle a besoin d’aide pendant l’année !


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