Les métiers de la financ€ : Papy-Boomers à remplacer !

Avis aux jeunes étudiants : les métiers de la finance, de la banque et de l’assurance doivent faire face aux départs massifs de papy-boomers. Ainsi, de nombreux postes sont à remplacer ! D’autant plus que ce secteur aux métiers variés renoue peu à peu avec les recrutements. Les diplômés qui souhaitent s’y orienter auront donc une voie royale !

Si un secteur a vraiment souffert des scandales de la crise financière, c’est bien le secteur financier. La réputation des traders et des banquiers a été particulièrement entachée, mais les métiers de la finance ne s’arrêtent pas à ces deux professions : vous pouvez aussi vous orienter vers le commerce, les assurances, le marketing ou la gestion.

Selon L’Etudiant, 180 000 personnes ont été recrutées dans la banque ces cinq dernières années ; et le secteur devrait recruter environ 300 000 personnes par an. Les salaires y sont mirobolants : entre 25 600 et 60 000€ en plus de primes ! Si l’évolution du secteur favorise les étudiants plus qualifiés (au moins bac +4), une belle carrière est encore possible avec un bac +2 ! Surtout dans le domaine commercial, où vous pourrez passer de conseiller clientèle à directeur d’agence après quelques années.

Profil commercial recherché

Le marché très concurrentiel des banques pousse les sociétés à rechercher des diplômés au profil commercial. Le chargé de clientèle est le principal concerné, qui commercialise les services et produits bancaires. Il doit être capable de retenir des clients toujours plus exigeants, de gérer leur compte et les conseiller. Le conseiller de clientèle d’entreprises nécessite plus d’expérience que le chargé de cliente de particuliers. D’ailleurs, les titulaires de bac +5 sont désormais privilégiés pour faire face à la sophistication des produits.

Le métier de gestionnaire de patrimoine est également prisé, c’est celui qui suit de A à Z les clients les plus fortunés (bilan financier, stratégies de placement, gestion des biens). Là encore, les bac +4 et bac +5 sont majoritaires. Petite liste des autres métiers demandés : management et support (administratif, marketing, ressources humaines) ; chargé d’accueil ou technicien administratif (bac +2 ou +3) ; chargé d’affaires, gestionnaire de portefeuille ou responsable d’agence (bac +4 à +5).

Les formations pour ces domaines sont nombreuses : BTS (option marché des particuliers ou marché des entreprises), licence professionnelle (spécialité banque), école de commerce, masters banque-finance spécialisés (gestion de patrimoine, management de la banque…).

Les financiers, objectif rentabilité !

Pour appuyer les métiers commerciaux, les banques ont besoin d’experts capables d’analyser l’activité des marchés. Parmi ces pros de la finance on trouve les ingénieurs financiers, véritables mathématiciens qui travaillent sur la valorisation des produits. Ils sont souvent associés aux analystes financiers, qui étudient la santé des entreprises et des marchés pour ensuite donner des conseils de placement. Quant aux « risk managers », ils évaluent les risques des activités bancaires pour limiter les pertes.

Tout ce petit monde du back-office surveille le front-office, c’est-à-dire les opérateurs financiers plus connus sous le nom de trader ou salesman. Incontournables, ce sont ceux qui vendent et achètent des produits et des services sur les marchés financiers ; souvent pour le compte d’un établissement bancaire ou d’assurances.

Pour occuper un poste de ce secteur, un bac +5 est quasi obligatoire. Un passage par une école de commerce ou d’ingénieur est possible, et même assez apprécié. Sinon, les universités proposent plus de 170 masters professionnels banque-finance. Attention : un Anglais presque parfait est demandé. Les salaires annuels de départ du back-office se situent entre 22 000€ et 35 000€ ; pour les métiers du front-office, la moyenne est de 25 600€ et peut aller jusqu’à 60 000€. Sans oublier les bonus en fonction des profits réalisés ! Mais tout cela a un prix, il vous faudra une résistance psychologique forte affronter le stress.

Les assurances

Les métiers de l’assurance sont relativement liés avec ceux des banques, qui proposent d’ailleurs des contrats assurances !

Par exemple, le métier d’actuaire (conçoit et modifie les contrats d’assurance) intéresse de plus en plus les organismes financiers ; et le commercial (agent général d’assurance) doit afficher les mêmes compétences que son homologue de la banque. Idem pour le conseiller de clientèle ou le directeur de crédit, chargé de sécuriser les ventes pour limiter les risques. On note aussi les métiers d’expert en assurance (estime le montant des dégâts d’un sinistre), les gestionnaires de contrats, les rédacteurs et souscripteurs. Ce sont des maillons très importants de la chaine.

Si certains postes sont accessibles à bac +2 (notamment un BTS ou un DEUST assurances), la majorité des recrutements se font à bac +5. De la ténacité, de la motivation et un très bon niveau en maths (statistiques et probabilités) vous seront nécessaires.

ZOOM : Quelles formations ?

Les filières courtes : BTS et DUT (Ifpass, IFC, Epeige, Formaposte)

Ces filières en deux ans sont conseillées aux bacs L, ES et STG. Quatre BTS sont possibles : BTS banque (techniques bancaires, gestion de clientèle) ; BTS assurance (droit, économie) ; BTS management des unités commerciales (management d’équipe et de projets) et le BTS négociation et relation client.

Pour les DUT, vous aurez le choix entre le DUT carrières juridiques (disciplines juridiques, droit, gestion) et, plus général, le DUT technique de commercialisation (négociation, communication, gestion…). Des stages d’au moins dix semaines complètent la plupart de ces formations.

L’université (Paris Dauphine, Iemniae Nantes, IUP Caen)

Il existe une vingtaine de licences et une centaine de masters pour le secteur bancaire ; et plus d’une dizaine de licences et masters pour l’assurance. Ces formations de 1 à 5 ans acceptent les bacs ES, S, L et STG.

Les écoles (Enass, ESB, Esgs)

Une vingtaine d’écoles présentent différents cursus, comme l’Enass (Ecole nationale d’Assurance) qui propose une licence professionnelle assurances, un diplôme d’État (bac + 5 accessible à bac + 2) et un MBA (Master of Business Administration) en management de l’entreprise d’assurance. Le secteur financier recherche aussi des diplômés d’écoles de commerce, d’ingénieurs ou d’IEP (Instituts d’études politiques).

Plus d’informations sur les métiers et formations sur www.ffb.fr / www.fbf.fr / www.ffsa.fr / www.emploi-assurance.com / http://www.metiers-assurance.org

L’Etudiant, Studyrama