Communication
Parfois trop généralistes ou trop floues, les filières « com » sont concurrencées par des écoles plus ciblées et professionnelles comme les IEP (instituts d’études politiques), très appréciés pour leur forte culture générale, voire par les écoles de commerce. A Paris, Sciences Po propose depuis peu une école de communication qui débouche sur un master.
Le secteur n’embauche pas à tour de bras et recouvre une pluralité de métiers : attaché de presse, journaliste d’entreprise, directeur de communication… Avant de choisir sa formation, il importe de savoir vers quelle activité on s’oriente et de prendre en compte l’élévation du niveau (bac+5 fortement recommandé).
Les entreprises du secteur recherchent des jeunes collaborateurs maîtrisant parfaitement l’écrit tout en étant à l’aise à l’oral, ayant une forte culture générale, une bonne connaissance de plusieurs langues étrangères et des outils informatiques, etc.
Les formations courtes
Bacs conseillés : L, ES et STG (pour le BTS)
Niveau d’entrée/sortie : bac/bac+2
Sélectivité : moyenne
Coût de la formation : faible / moyenne (BTS privés)
Insertion professionnelle : pas très facile
Le DUT information-communication option communication des organisations aborde tous les aspects de la communication interne ou externe, à travers des cours de culture générale (expression, langues, économie, droit), des cours de techniques professionnelles (PAO, technique d’interview, création graphique et infographie…) et des cas concrets (élaboration de stratégies de communication pour des entreprises). 2 langues étrangères dont l’anglais sont nécessaires pour postuler à l’entrée.
Le BTS communication des entreprises comprend une trentaine d’heures de cours hebdomadaires: expression, langue, droit, économie et stratégie de communication des entreprises figureront notamment au menu de ce cursus. Le BTS, à l’orientation plus technique et commerciale que le DUT, forme aux opérations de marketing direct.
Après le BTS ou le DUT, il existe plus d’une vingtaine de licences professionnelles en information-communication, dont une bonne part est orientée vers le multimédia et les nouvelles technologies.
La licence info-com
Bacs conseillés : L, ES
Niveau d’entrée/sortie : bac/bac+3
Sélectivité : faible
Coût de la formation : faible
Insertion professionnelle : pas très facile
La licence information-communication, proposée dans une trentaine de facs, est une formation pluridisciplinaire, de l’économie à la gestion en passant par la sociologie des médias et les technologies de l’information et de la communication.
Après la licence 2, vous pouvez opter pour une licence professionnelle, par exemple en communication et management d’événements (Angoulême) ou en management des organisations associatives (Paris 12), avant de vous lancer sur le marché du travail.
Après la dernière année de licence, vous avez le choix entre une soixantaine de masters professionnels (de la communication culturelle à la conception multimédia) et une vingtaine de masters recherche (bac+5) en info-com qui conduisent essentiellement à l’enseignement et à la recherche.
Les études en école
Bacs conseillés : L, ES
Niveau d’entrée/sortie : bac/bac+5
Sélectivité : faible
Coût de la formation : élevée
Insertion professionnelle : pas très facile
On compte plus d’une quarantaine d’écoles spécialisées. Nombre d’entre elles recrutent au bac ou en cours de cursus (bac+2) et dispensent des formations de 2 à 5 ans. Certaines délivrent un certificat non reconnu par l’Éducation nationale. Très souvent, elles proposent un 1er cycle, parfois permettant de préparer un BTS communication des entreprises, puis un 2nd cycle en 2 ou 3 ans. Parmi les écoles privées appréciées des professionnels, l’EFAP et l’ISCOM sont les plus régulièrement citées (enquête l’Etudiant avril 2009) et, dans une moindre mesure, Sciences com’ à Nantes.
Les frais de scolarité sont compris entre 3.000 et 7.000 € l’année. Pour trouver un établissement, renseignez-vous sur les stages proposés et n’hésitez pas à consulter l’annuaire des anciens pour connaître le type de postes qu’ils occupent.
« JournalismeJohnny Hallyday est complètement fauché ! »