Université : 5 questions à Esther, étudiante en Langues Etrangères Appliquées
Esther, 20 ans, est étudiante en Langues Étrangères Appliquées à l’Université Diderot – Paris 7 en deuxième année. Rencontre en cinq questions.
Quel a été ton parcours scolaire ?
J’ai eu mon bac Littéraire, options chinois et Latin en 2009. Après cela je suis entrée à l’université en licence de Langues Étrangères Appliquées (LEA) Anglais et Chinois. Je m’apprête à passer en troisième année.
Quels sont les avantages du LEA ?
Ce que j’aime principalement c’est que la filière LEA est assez pluridisciplinaire. On fait du droit de l’économie, de la gestion… tout ça en plus des cours de langues et de civilisation.
Quels sont les inconvénients de cette filière ?
Ce que j’apprécie le moins c’est l’apprentissage des langues, que je trouve assez mauvais. En deuxième année, les élèves anglais-chinois et anglais-japonais n’ont plus de cours d’anglais contrairement aux [étudiants des LEA] allemand et espagnols. En plus de ça les coefficient sont très mal répartis, coefficient 12 en chinois contre 6 en anglais. Ces problèmes sont spécifiques à Paris 7 mais je sais que beaucoup de mes camarades ont envisagé la possibilité d’arrêter la filière LEA à cause de cela.
Quelles sont les compétences à avoir pour réussir dans cette filière ?
Je pense que le plus important pour réussir en LEA est de ne surtout pas s’arrêter aux cours que l’on reçoit. Il faut lire beaucoup d’ouvrages de droit, d’économie, etc… Il est important d’être assez curieux pour être capable de s’intéresser aux différents enseignement proposés.
Ensuite, même si cela peut sembler évident, il faut avoir dès le départ un solide niveau en langues. Beaucoup de cours, magistraux et TD (travaux dirigés), sont fait en anglais par exemple.
Quels sont les débouchés et comment vois-tu ton avenir ?
Les débouchés sont assez variés. La filière LEA n’est pas vraiment professionnalisante, c’est plutôt un outil qui peut servir dans la poursuite des études. On peut se diriger vers le commerce international, la traduction, le journalisme, les relations internationales, le tourisme, etc …
En ce qui me concerne, je pense à la fin de ma licence tenter un master en géopolitique, pour entrer par la suite au ministère des Affaires Étrangères.
Crédits photo : DR.
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