Université : 5 questions à Pierre, étudiant en théâtre
Pierre, 21 ans, vient d’avoir une licence de théâtre délivrée par l’Université de Paris III/Sorbonne Nouvelle. Rencontre en 5 questions.
Quel est ton parcours scolaire?
J’ai obtenu mon bac Littéraire, option théâtre. J’ai enchainé avec une fac de théâtre que je viens d’achever après y avoir passé trois ans. Parallèlement, je me suis lancé en septembre dernier dans des auditions afin de rentrer en conservatoire et également dans un cours donné par un théâtre. J’ai décidé d’arrêter le conservatoire pour ne me concentrer que sur les cours donné au théâtre.
Qu’est ce que tu as le plus aimé dans la licence de théâtre?
Je garde de mes années de fac un bon souvenir ponctué par de riches rencontres, tant au niveau personnel qu’au niveau des professeurs et des professionnels que j’ai pu croiser. Elles ont étoffé et élargit mon champs de connaissances et de réflexion, sur ce que pouvait être le théâtre et plus intimement mon théâtre. Le théâtre est avant tout une rencontre. Les formations que j’ai suivies depuis cette année sont un peu plus approfondies et m’ont permis de plus travailler l’aspect pratique. Être sur le plateau, se sentir libre dessus, l’apprentissage que l’on reçoit et avoir conscience que l’on progresse, sont une grande source de joie et de passion.
Quels sont les avantages et les inconvénients de cette formation?
Les avantages sont l’ouverture d’esprit, un sens critique plus aigu et indéniablement la plongée dans un univers très riche. Je crois que les inconvénients sont un peu les mêmes que partout ailleurs, le manque de travail et de sérieux mènent forcément à un certain laxisme. On ne réussi nul part sans un travail continu. Surtout quand on est à la fac, le danger est grand de se laisser aller puisque l’on s’auto-gère. Personne ne vient vous tenir la main pour faire votre travail. On le fait ou pas. Les profs ne vous courent plus après.
Qu’est ce qui est nécessaire pour réussir dans cette voie?
Du travail, du travail, du travail et une sacré dose d’amour pour le métier de comédien. Pour se lancer là-dedans, il faut être fou ou être passionné. Ne jamais faire cela parce que l’on s’imagine que ce sera rigolo ou sympa. Ça demande du temps, de l’investissement.
Quels sont les débouchés ? Comment vois-tu ton avenir ?
Les débouchés sont assez nombreux, contrairement à l’image que les gens peuvent avoir. Si le jeu ne nous tente pas, on peut se diriger vers la scénographie, la mise ne scène, l’éclairage, la musique, la fabrication de décors ou de costumes, la communication, la gestion, et j’en oublie encore pas mal. En ce qui me concerne, je ne me vois pas faire autre chose et si ce n’est pas sur les planches ce sera de la mise en scène, ou de l’écriture.
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