3EMES CYCLES ET MBA, DES FORMATIONS PROFESSIONNALISANTES DE QUALITE

Tous les professionnels du recrutement s’accordent sur une chose : les formations diplômantes  de type 3e cycle et les MBA facilitent l’entrée dans le monde du travail. Or, ces formations sont particulièrement sélectives et ont un coût très important. Avant de se lancer dans l’aventure, il est indispensable d’y être bien préparé et de connaître le panel de possibilités qui s’offre à vous. Mais comment ? Voici quelques éléments de réponse.

L’offre de formations diplômantes est aujourd’hui très importante. En France, il existe plus de 6 500 formations de ce type dispensées par des universités ou des établissements privés.
Entre les Masters professionnels, les Mastères spécialisés et les 3èmes cycles propres à certaines écoles, le choix est vaste : le Master professionnel est enseigné à l’université, et le Mastère spécialisé, dispensé dans les grandes écoles de commerce ou d’ingénieur.

Le Master professionnel, un tremplin vers l’emploi
Le Master professionnel (ex DESS) se fait en deux ans après une licence en formation initiale : M1 pour la première année (ancienne « maîtrise ») et M2 pour la seconde. Ce cursus universitaire professionnalisant est également accessible en formation continue après un bac + 4/5. L’accès se fait sur dossier, entretien, et parfois par le biais d’épreuves écrites supplémentaires pour les plus sélectifs. L’enseignement en Master professionnel comporte des cours théoriques et des cours pratiques sous forme de travaux dirigés. Ils sont complétés par un stage de fin de cursus d’une durée de six mois environ. Les masters professionnels sont aujourd’hui presque tous accessibles en formation continue : ces programmes bénéficient alors d’horaires aménagés. Le montant des droits d’inscription et frais pédagogiques est très variable en fonction de la notoriété de l’établissement. En général, il faut compter entre 2 500 et 9 000 euros par an au total, en sachant que ces tarifs ne sont pas les mêmes pour un salarié et pour un demandeur d’emploi.

Le Mastère spécialisé (MS), en lien avec les grandes écoles
Le « Mastère spécialisé » n’est pas un diplôme mais un label décerné par la Conférence des Grandes Ecoles. Il est dispensé dans les grandes écoles de commerce ou d’ingénieur. Cette formation très pointue vise à l’acquisition d’un savoir-faire professionnel qui doit compléter la formation initiale : « Analyse financière internationale » , « Chimie fine organique », « Commerce international des vins et spiritueux » etc. Le MS donne une tonalité originale et différente à un parcours d’études supérieures déjà bon et permet de rajouter une corde intéressante à son arc. Ce cursus, le plus souvent réalisé dans la continuité des études, peut aussi être suivi un peu plus tard, après deux à cinq années d’expérience. Moins onéreux qu’un MBA, le coût d’un MS s’échelonne malgré tout entre 10 et 18 000 euros. Certaines formations sont parfois prises en charge par les entreprises elles-mêmes (50% des masters spécialisés de l’Ecole des Mines de Paris sont financés par les entreprises partenaires). Cette formation de qualité permet d’acquérir un réseau professionnel, tremplin pour l’emploi.

Les MBA, mondialement reconnus
Pas de doute, le MBA est une référence sur le marché de la formation internationale. Ce 3e cycle d’un genre particulier vient enrichir une formation d’ingénieur, scientifique, médicale ou tout autre bagage littéraire, juridique ou économique. Il est le plus souvent prisé chez les cadres qui justifient d’une expérience significative.
Le MBA a été créé aux États-Unis dans les business schools sous l’intitulé anglais de master’s degree in business administration, devenu Master of Business Administration, en abrégé MBA. En raison de l’influence du système américain des business schools, l’enseignement est traditionnellement dispensé en  anglais, quel que soit le lieu d’apprentissage.

Le recrutement se fait généralement en deux temps. Le candidat doit d’abord remplir un dossier basé sur son expérience professionnelle, ses relevés de notes et des lettres de référence mais aussi sur le test du Toeic ou du Toefl pour attester de son niveau d’anglais. Si son dossier est retenu, le candidat passe ensuite un entretien avec un membre du comité d’admission. C’est cet entretien qui détermine l’admission définitive.
Le MBA propose tout un panel de sujets, comme l’économie, l’organisation, le marketing, la comptabilité, la finance, le management stratégique, le business international, le management des technologies de l’information, les ressources humaines, et les stratégies politiques.
Dans le modèle de référence américain, les étudiants bénéficient d’un large choix de cours en première année, puis se spécialisent lors de la seconde. En seconde année, les MBA non spécialisés permettent aux élèves de se concentrer sur certains domaines, ce qui permet à chacun de personnaliser son apprentissage en fonction de ses objectifs professionnels.
En France, de nombreux établissements prestigieux proposent des MBA comme HEC Paris, l’EM Lyon, l’Université Paris Dauphine, l’ESCP Europe, l’ESSEC, Audencia, l’EDHEC, mais aussi d’autres Écoles supérieures de commerce telles que l’ESC Bordeaux, l’ESC Lille, l’ESC Toulouse ou l’ESC Tours-Poitiers. Certaines écoles françaises ont par ailleurs mis en place des partenariats avec des universités américaines d’excellence qui permettent d’obtenir un véritable MBA américain.

Pour en savoir plus sur le choix de votre master, pour obtenir des conseils et des informations et assister à des conférences autour de ce sujet, rendez-vous au Salon Studyrama des Masters et 3e cycles les 12 et 13 mars 2010.