La France doit se préparer à une « vague estudiantine » dans les prochaines années

Alors que la Ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, souhaiterait mettre à bas la pratique sélective en deuxième année de master, les prévisions du Ministère de l’Education nationale publiées en février annoncent une hausse considérable du nombre d’inscriptions dans les grandes écoles et universités. En effet, en 2024, le nombre d’étudiants est estimé à 2 810 000 dans les grandes écoles et universités, soit 335 000 de plus qu’en 2014. En septembre dernier, les établissements d’enseignement supérieur devaient déjà faire face à un afflux important d’inscriptions de néo-bacheliers (+65 000) . A la rentrée prochaine, ce chiffre devrait exploser aussi, avec 41 000 inscriptions supplémentaires (grandes écoles et universités confondues). Selon les rapports, les universités devraient connaître une hausse dans ses inscriptions de 1,8 %, les Instituts universitaires de technologie (IUT) de 0,3 %, les classes préparatoires de 2 %,  ou encore de 1,4 % dans les formations d’ingénieurs. Les filières scientifique et sportive seront les plus prisées. Ces prévisions reposent, non seulement, sur les observations de démographes relatives aux nombres importants de naissances en 2000, 2001 et 2006 et qui devraient, in fine, amener à un plus grand nombre de bacheliers en 2017, 2018 et 2023, mais aussi, sur des statistiques démontrant l’attractivité croissante de la France chez les étudiants étrangers.