L'ESCE ou comment cultiver l'ambition sans négliger l'âme

Avec sa devise tout droit sortie du film Scarface – « The World is Yours » -, l'ESCE ressemble à ces grandes écoles, où le culte de la vanité et de la cupidité est érigé en maître-mot. Une image à cent lieues de celle que souhaite le directeur général pour son école. 

Une âme
Poète à ses heures, le directeur général de l'ESCE (Ecole Supérieure de Commerce Extérieur), Jean Audouard, veut insuffler le vent de l'humanisme sur son école. « En évoquant le prix Nobel de Littérature 2008, lors de mon discours de rentrée, je me suis aperçu que bon nombre d'élèves ne connaissaient pas J.M.G. Le Clézio. J'ai donc fait venir 1 500 exemplaires des livres de l'auteur à l'école ». Plus qu'une lubie, c'est une intime conviction qui l'anime: le commercial du futur sera technicien mais aussi humaniste. « Les entreprises veulent quelqu'un de créatif, quelqu'un qui crée de la valeur, de l'innovation. Ils veulent des gens mobiles, physiquement et mentalement (…) Le management interculturel, qu'est-ce que c'est ? C'est se mettre à la place de l'autre et cela passe par des romans. Les romans aident à comprendre l'autre. » Ainsi, si l'« ouverture culturelle » ne se retrouve qu'à la sixième position de la politique stratégique de l'école, elle en est tout du moins l'âme.

Une école
Car la mission première de cette institution reste la même: « former les jeunes pour répondre au développement international des entreprises au sein d'un monde globalisé ». Pour cela, plusieurs axes stratégiques sont mis à l'oeuvre. L'objectif principal étant de faire de cette école française une école internationale, composée à 40% d'étudiants étrangers et à 60% d'étudiants français, d'ici à 5 ans. Ce, grâce au deuxième réseau d'universités privées dans le monde, « Laureate International Universities ». Un réseau qui a permis à l'école de s'implanter au Mexique et au Brésil, avant de partir à l'assaut de la Chine, de l'Inde et de la Russie. En s'établissant dans ces pays, l'école vise ainsi les géants de demain, les fameux BRIC (Brésil-Russie-Inde-Chine).

Des concepts
Trois concepts, qui, pour ne pas être très novateurs, témoignent du moins d'une école à l'écoute du temps et de ses élèves. A l'écoute du temps tout d'abord, avec le Conseil d'Orientation Stratégique, véritable « cellule
de veille économique qui permet d'orienter le choix des formations en
fonction des nouveaux métiers de l'international et des nouvelles
tendances, à moyen terme, du marché du travail »
. Une initiative qui permet à l'école de rester à la pointe de l'enseignement. A l'écoute du temps ensuite, avec le développement de l'apprentissage. En plus de séduire nombre d'entreprises et d'étudiants pour sa formation professionnalisante, la formule école-entreprise a également le mérite de supprimer les frais de scolarité à hauteur de 7 500 euros par an. A l'écoute des élèves enfin, avec le programme Projet Professionnel. Un programme qui accompagne l'élève dans ses choix professionnels et ce, tout au long de son cursus.   

L'ESCE en chiffres

– 3e rang national des écoles « professionnalisantes » post-Bac (Le Point)
– 4e rang national des écoles de commerce post-Bac (Le Figaro)
– 71% des diplômés sont embauchés en moins de deux mois, à la sortie
– 71% des étudiants trouvent leur 1er emploi grâce aux stages et au réseau de l'ESCE
– 58% des diplômés se sont insérés dans des grands groupes internationaux
– 52% des diplômés sont en poste à l'étranger
– 32 500 euros par an, c'est le salaire moyen des diplômés ESCE

 

Pour plus d'infos: http://www.esce.fr/web_fr


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